Rendez-vous diagnostic

Votre rendez-vous est planifié avec nos équipes. Ce premier échange va permettre de définir ensemble
la bonne manière de traiter votre dossier. Retrouvez ici les informations pour aborder au mieux cette rencontre.

QU’EST CE QU’UN RENDEZ-VOUS MÉTRÉ ?

Le premier enjeu de ce rendez-vous, appelé “métré”, est de faire le point sur votre situation de sinistre : “ce que nous vous dirons lors de ce rendez-vous sera ce qui se passera ensuite” – après validation de l’expert d’assurance.

Une fois sur place, nous allons faire un premier tour de reconnaissance de votre logement pour avoir un aperçu global de votre situation.
On identifie le point de départ du sinistre pour l’expertise. Si celui-ci peut être traité, c’est la première zone où nous interviendrons.

Ensuite, nous allons établir notre diagnostic détaillé pour chaque pièce (inventaire et actions à mener). La proposition d’intervention est ensuite envoyée à votre expert d’assurance pour accord. La validation du devis enclenche la planification des travaux de nettoyage après-sinistre.

Nous pouvons être amené à lancer des mesures conservatoires pour sécuriser votre environnement. Il s’agit d’une action qui peut être indépendante du traitement global du dossier, c’est une situation d’urgence.

Par exemple, dans le cas d’un dégât des eaux, les sols sont complètement noyés et peuvent se dégrader si l’eau n’est pas pompée rapidement. Dans le cas d’un incendie, il peut s’agir d’une intervention de fermeture provisoire des fenêtres si cela représente un risque pour l’habitation.

COMMENT ALLONS-NOUS PROCÉDER ?

1. Les locaux

Il s’agit de faire un état des plafonds, murs, sols, portes et encadrements et de noter les actions à mener.
On distingue deux approches :

  • à conserver : notre intervention sur la pièce ne nécessitera pas de travaux de rénovation.
    Exemples : aspiration et gommage de la tapisserie, nettoyage du parquet.
  • avant-travaux : notre intervention à pour objectif de préparer les supports aux travaux de rénovation – remise en état.
    Exemples : dépose de tapisserie, dépose de parquet flottant.

2. Le mobilier

Il s’agit de qualifier les meubles se trouvant dans la pièce et le de les classer suivant ce que nous pourrons faire.

  • à conserver : un traitement de nettoyage sera suffisant pour récupérer des meubles peu touchés. Exemples : les meubles de couleur foncée qui sont moins impactés par les suies, les meubles légèrement humides dans le cas d’un dégât des eaux.
  • non récupérable : même un traitement professionnel ne permettra pas de récupérer complètement ces meubles. Cela concerne principalement les meubles de couleur claire dans le cas d’un incendie ou ceux ayant subi une forte imprégnation d’eau.
  • à renover : principalement les meubles anciens (patinés) qui nécessitent après notre nettoyage un traitement supplémentaire. Exemple : pour un secrétaire en bois massif, un homme de l’art doit intervenir pour restaurer les patines.

On vous informe de ce qui est classé non récupérable, ce qui vous permettra de faire la liste de vos inventaires de pertes.

3. L’informatique et l’électroménager

Plus les équipements sont situés à proximité de l’épicentre du sinistre plus ils sont dégradés, à cause du chlore des fumées ou à cause de l’oxydation de l’eau.
Il s’agit d’isoler les parties électroniques ou mécaniques qui ont été fortement endommagées. Le matériel est ensuite trié en deux catégories.

  • à conserver : une intervention technique sauvera l’équipement. Exemple, une télévision éloignée du point de départ du sinistre pourra être nettoyée.
  • non récupérable : Exemple, un frigo blanc touché par le chlore va jaunir et cela ne se rattrape pas.

La notion économique sur ce poste rentre en ligne de compte dans le choix de traiter ou non le matériel.

4. Les objets

Il s’agit de clarifier avec le sinistré le contenu du logement (vaisselle, bibelots, livres, jouets…).
A cette étape, l’échange est indispensable pour prendre en compte la valeur sentimentale de vos objets au delà de leur valeur monétaire. Nous vous expliquons toujours les traitements possibles ou non pour trouver le bon équilibre entre le coût d’un nettoyage et la valeur de vos biens.

  • à valeur ajoutée : vase en cristal, argenterie…
  • à faible valeur : couverts Ikéa, pots ou verres de récupération…
  • à forte valeur sentimentale : objets familiaux ou liés à des souvenirs…
  • non traitable : pvc, plastique, Tupperware, objets poreux ou avec des formes sinueuses…

5. Le linge

Là aussi l’évaluation se fait à travers un échange avec le sinistré. La prestation de traitement de nettoyage représente un coût important, d’où la nécessité de faire un bon arbitrage. Isoler les vêtements que vous n’utilisez peu ou plus, et se concentrer sur le linge sauvable et économiquement viable.
Les critères suivants sont pris en compte pour évaluer la partie linge :

  • couleurs foncées / claires
  • peaux et cuirs
  • valeur économique
  • vétusté

Ce qui ne sera pas traité sera identifié pour que vous puissiez réaliser votre inventaire de pertes.

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